15 EXPÉRIENCES À VIVRE À TOKYO EN 5 JOURS
Gigantesque, tentaculaire, vertigineuse… Les superlatifs ne manquent pas pour définir Tokyo, la ville la plus peuplée du monde. La capitale du Japon compte près de 40 millions d’habitants dans sa métropole (parmi les 105 millions d’âmes qui résident dans la mégalopole). Tokyo est une mosaïque de quartiers où la modernité et la technologie se sont entremêlées aux traditions et aux rites ancestraux. Du passage d’un quartier à un autre, on a parfois l’impression de visiter plusieurs villes en une seule. Visiter Tokyo est d’ailleurs très simple grâce à un système de transport moderne et efficace. Une ville où tout est en ordre, à sa place et où les règles de vie en société sont admirables. En effet, les habitants de Tokyo (comme partout au Japon) témoignent de beaucoup de respect et d’hospitalité envers les autres. Bien que souvent déconcertant ou désorientant, explorer Tokyo est une expérience à elle-seule, à la fois marquante et mémorable.
Que faire à Tokyo en 5 jours ?
Lors de mon voyage au Japon, j’ai passé une semaine à Tokyo dont 5 jours consacrés à la visite de la ville et 2 jours pour les excursions à la journée au Mont Fuji puis à Nikko. Avec ces quelques jours j’ai expérimenté le meilleur de la capitale nippone récapitulé dans cet article en 15 expériences incontournables à vivre à Tokyo. J’ai visité le Japon pendant la saison des cerisiers en fleurs qui, bien que touristique, est certainement la plus belle période pour visiter le pays. C’est donc parti pour une initiation à l’impressionnante et surprenante Tokyo à la découverte des incontournables et de quelques coins hors des sentiers battus !
1. Explorer le parc Ueno
Bien plus qu’un simple espace vert, le parc Ueno (Ueno-koen) est un immense centre culturel où se dresse de formidables temples et sanctuaires aux côtés de musées incontournables, le tout agrémenté de larges allées fleuries et arborées. Il faut plusieurs heures pour explorer chaque recoin et parfois se frayer un chemin parmi les foules de visiteurs venus se promener dans le plus grand parc de Tokyo.
La balade commence à l’ouest à la découverte des principaux temples du parc Ueno. Le temple Kiyomizu Kannon-do n’est pas sans rappeler son (presque) homonyme de Kyoto. Il est dédié à la déesse Kannon, protectrice de la maternité et des enfants. En rituel, les femmes souhaitant avoir un enfant laissent une poupée en offrande à la déesse. Celles dont le vœu est exaucé reviennent prier pour la bonne santé et la protection de leur enfant. La terrasse supérieure du temple donne vue sur un cercle fait grâce au bois d’un pin, aussi appelé “pin de la Lune” qui provient d’un arbre planté en 2011 (celui d’origine a été détruit par une tempête lors de la période d’Edo). Cette forme circulaire est très célèbre au Japon puisqu’elle a été reprise par l’artiste Ukiyo-e Hiroshige dans son œuvre les Cent vues célèbres d’Edo.
À travers le pin de la Lune, on peut apercevoir en contrebas le temple Benten-do adjacent à l’étang Shinobazu. Ce dernier est le lieu de vie de nombreuses espèces d’oiseaux et se pare d’un tapis de lotus verdoyant pendant la saison estivale. Le temple quant à lui est dédié à la déesse du Savoir et de la richesse posé paisiblement au bord de l’eau.
Je continue l’exploration du parc Ueno en passant par le sanctuaire Toshogu, construit et dédié en 1627 à la mémoire de Tokugawa Ieyasu, fondateur du shogunat Tokugawa pendant la période d’Edo, comme en témoigne son architecture typique. La façade principale du sanctuaire est ornée de feuilles d’or et de sculptures tandis que le chemin qui y conduit est bordé de cerisiers en fleurs et de lanternes en pierre.
Un peu à l’écart des attractions populaires du parc Ueno, le sanctuaire Hanazono-inari renferme un court chemin jalonné de torii, les traditionnelles arches orange qui conduisent à un temple shinto au Japon. Le complexe n’est pas très grand mais a le mérite d’être peu fréquenté.
COMMENT SE RENDRE À UENO PARK ?
La gare de Ueno est desservie entre autres par les lignes JR Yamanote, Utsunomiya et Keihin-Tōhoku et les lignes de métro Ginza Line et Hibiya Line. Certaines liaisons Shinkansen (équivalent du train à grande vitesse) passent également par la gare de Ueno.
2. Découvrir Senso-ji, le plus vieux temple de Tokyo
Le temple Senso-ji dans le quartier d’Asakusa est l’un des monuments les plus visités de Tokyo avec près de 30 millions de visiteurs par an. Il faut donc se lever tôt pour apprécier le calme spirituel de ce sanctuaire construit en l’an 623. La légende dit que deux frères érigèrent ce temple pour accueillir la statue d’un bodhisattva de Kannon (déesse de la compassion) qu’ils péchèrent dans la rivière Sumida. Si le sanctuaire a été en partie détruit par les bombardements de la Seconde guerre mondiale, il a été entièrement reconstruit dans son aspect d’origine paré d’une robe rouge orangée remarquable.
Parmi les éléments incontournables de ce large complexe on retrouve les deux portes d’entrée, l’une située en amont de la rue Nakamise et l’autre située à l’entrée du hall principal. Les deux portes sont gardées par des statues de guerriers. Depuis le hall principal on peut admirer une pagode à 5 étages, la deuxième plus haute du Japon construite à l’origine en 942. Le pavillon principal accueille des fidèles et des moines bouddhistes venus se recueillir et prier.
En amont du temple, la rue Nakamise est un marché de souvenirs réputé de Tokyo. Les boutiques étaient encore fermées à cette heure matinale avant d’accueillir le flot de visiteurs qui traverse chaque jour cette allée commerçante de 200 mètres.
COMMENT SE RENDRE AU SANCTUAIRE DE ASUKUSA ?
La station Asakusa est desservie par la ligne de métro Ginza et Asakusa Line, le train de la ligne Tobu Skytree ou encore le train local Nikko-Kinugawa.
3. Longer la plage d’Odaiba
Aller à la plage dans l’une des plus grandes mégalopoles du monde est une expérience tout à fait insolite. Si la presqu’île d’Odaiba dans la baie de Tokyo est surnommée l’île du divertissement, elle est aussi très relaxante grâce à sa plage et sa promenade aménagée. La plage d’Odaiba est bien évidemment artificielle mais elle attire de nombreux visiteurs et locaux venus se promener dans ce quartier familial.
Depuis la plage on peut observer l’imposant Rainbow bridge qui tient son nom des milliers de couleurs qui s’illuminent à la nuit tombée. Il fonctionne à l’énergie solaire et peut se traverser en train, en voiture et même à pied.
Tout le bord de plage est piéton grâce à l’aménagement d’une promenade en bois qui permet de visiter l’île d’Odaiba dans un environnement calme et jalonné de parcs. Le long de la promenade, on peut notamment admirer une réplique de la statue de la Liberté avant de continuer en direction de Gundam, le fameux robot géant de près de 20 mètres.
COMMENT SE RENDRE À L’ÎLE D’ODAIBA ?
L’île d’Odaiba est desservie par la ligne métro aérien Yurikamome qu’il est possible de prendre la station JR Shinbashi et la station Toyosu toutes deux desservies par le métro.
4. Visiter le plus grand temple shinto de Tokyo
Édifié en 1920, le Meiji-jingu est dédié à l’empereur Meiji et sa femme l’impératrice Shoken dont le règne sur le Japon s’étend de 1868 à 1912. On accède au temple par un immense torii, une arche symbolisant le passage de la mort vers le sacré puis en suivant un chemin au milieu d’une forêt de pins. De nombreux fidèles viennent se recueillir chaque jour et se tiennent en file indienne devant le pavillon principal. Les visiteurs peuvent aussi s’adonner à d’autres rituels comme les ema, des plaques de bois sur lesquelles on inscrit une prière ou les omikuji, des bouts de papiers à nouer pour se porter chance.
Le sanctuaire Meiji-jingu est situé au cœur du parc boisé de Yoyogi, comprenant près de 100 000 arbres et repère des tokyoïtes venus admirer les cerisiers en fleur aux dernières lueurs du jour.
COMMENT SE RENDRE À MEIJI-JINJA ?
Pour se rendre à Meiji-jinja, il faut descendre à la station JR Harajuku desservie par la ligne JR Yamanote. La station de métro Meiji-jingumae – Harajuku est également à proximité, elle est desservie par les lignes de métro Chiyoda Line et Fukutoshin Line.
5. Shinjuku by night
Pour beaucoup de voyageurs, Shinjuku est le quartier incontournable de Tokyo, véritable repère des oiseaux de nuit, haut en couleurs artificielles et dont certains recoins sont même réputés comme peu fréquentables. Shinjuku est aussi l’un des quartiers les plus peuplés de la capitale ce qui lui confère une atmosphère agitée et tourbillonnante de jour comme de nuit. Écrans géants, néons lumineux, musique publicitaire et foule de passants donnent clairement le tournis.
Souvent considéré comme un quartier chaud, Kabukicho est le lieu du divertissement nocturne au cœur de Shinjuku. Il existe encore de nombreux bars et de strip-clubs dont les hôtesses tenteront de vous attirer. Pour plus de calme, les ruelles étroites du Golden Gaï sont parsemées de petits bars éclairés par de simples lampadaires. Expérience sensorielle à part entière, Shinjuku est le quartier incontournable pour une soirée mémorable à Tokyo.
COMMENT SE RENDRE À SHINJUKU ?
La gare de Shinjuku est l’une des plus grandes de Tokyo. Elle est desservie notamment par les lignes JR Yamanote, Chūō-Sōbu Line, Chūō Line, les lignes de métro Marunouchi Line et Oedo Line mais aussi le Narita Express (train direct depuis/vers l’aéroport de Narita).
6. Visiter le musée national de Tokyo
Le musée national de Tokyo rassemble la plus grande collection au monde dédiée à l’art japonais. Il s’agit également du plus ancien musée du pays fondé en 1872. Avec seulement quelques heures devant moi, j’ai consacré ma visite à trois expositions permanentes sur les cinq présentes. Le coût d’entrée est de 1 000 yens (soit environ 7 euros) par personne.
Le Honkan (galerie japonaise) est le pavillon principal du musée et présente l’évolution de l’art japonais de l’Antiquité au 19ème siècle en passant par l’époque d’Edo. La collection est présentée de manière épurée et espacée dans un style typiquement japonais. L’accent est donc mis sur la qualité des œuvres exposées plutôt que sur la quantité.
Le Heiseikan se situe dans le même bâtiment que le Honkan. Il renferme la galerie d’archéologie japonaise composée de poteries, de sculptures et autres objets du quotidien retrouvés lors de fouilles et qui dresse un panorama de la période préhistorique du Japon.
Le Toyokan se concentre sur l’art asiatique dans son ensemble et est aussi appelé la galerie des antiquités orientales. Les œuvres exposées proviennent de Chine, de Corée, d’Asie centrale mais aussi d’Égypte.
COMMENT SE RENDRE AU MUSÉE NATIONAL DE TOKYO ?
Le musée national de Tokyo se situe au nord de Ueno Park. Il faut donc se rendre à la gare JR Ueno par la ligne JR Yamanote ou à la station de métro Ueno desservie par les lignes de métro Ginza Line et Hibiya Line.
7. Yanaka, une promenade hors des sentiers battus
Les visiteurs étrangers se font encore rares dans le quartier de Yanaka pourtant situé à moins de 15 minutes à pied de Ueno Park. Yanaka est une invitation dans un Tokyo plus traditionnel où le charme des maisons traditionnelles en bois côtoient les multiples temples shintos fréquentés par les habitants. On peut aussi se rendre à Yanaka Ginza, une artère commerciale restée dans son jus des années 1950 pour flâner le long des magasins alimentaires, des antiquaires et des cafés locaux.
Vieux de 70 ans, le cimetière Yanaka-Rien est l’un des plus vastes de Tokyo. Habituellement, des chats errants se prélassent sur les pierres tombales, seulement je n’en ai vu aucun lors de ma visite. Toutefois, j’ai apprécié le calme des lieux ponctués de quelques cerisiers en fleurs. Une des artères principales du cimetière se nomme d’ailleurs Sakura Dori, la rue des cerisiers. Au Japon, l’incinération est obligatoire c’est pourquoi les tombes sont plus étroites, elles sont également agrémentées d’encens et de fleurs déposés par les proches.
COMMENT SE RENDRE À YANAKA ?
A pied, le quartier de Yanaka se situe au nord-ouest du parc Ueno en seulement 15 minutes de marche. Sinon, la gare de Nippori est desservie par la ligne JR Yamanote et les trains locaux Keisei Line, Keihin-Tōhoku Line et Joban Line.
8. L’électro à Akihabara
Le quartier d’Akihabara attire tous les fans de jeux vidéo, d’arcades, d’animé et de mangas venus faire des emplettes dans l’un des nombreux magasins iconiques ou s’essayer à des jeux les plus addictifs les uns que les autres. Parfois appelée “electric town”, Akihabara est le centre de la pop culture japonaise à Tokyo. Des milliers de néons scintillent à longueur de journée offrant une balade urbaine inoubliable au cœur de la culture japonaise moderne.
COMMENT SE RENDRE À AKIHABARA ?
La gare de Akihabara est desservie par les lignes JR Yamanote, Keihin-Tōhoku et Chūō-Sōbu et la ligne de métro Hibiya Line.
9. Admirer la Tokyo Tower
Construite en 1953 pour les télécommunications, la tour de Tokyo ressemble étrangement à la forme de la tour Eiffel et a été jusqu’en 2010 la plus haute tour de Tokyo avec ses 333 mètres de hauteur. Aujourd’hui, la Tokyo Tower est l’un des nombreux emblèmes de la ville. La tour est reconnaissable à ses couleurs rouge et blanc contrastant avec la sobriété des grattes-ciels qui l’entourent. Elle est constituée de trois étages et de deux plateformes panoramiques. Tout comme la Tour Eiffel, on peut gravir la tour en prenant l’ascenseur ou bien gravir les quelque 600 marches.
La tour de Tokyo, symbole de modernité d’après-guerre, contraste avec le temple traditionnel Zojo-ji situé à 300 mètres de là. Les origines de sa construction remontent au 9ème siècle où il s’étendait sur plus de 82 hectares. Il s’agit alors du temple principal pour l’étude du courant bouddhiste Jodo (le courant de la Terre Pure). A l’arrière du pavillon principal, le mausolée renferme les dépouilles de six dirigeants du shogunat Tokugawa, dynastie qui régna sur le Japon de 1603 à 1867. A l’est du temple, une centaine de statues Jizo dédiés à la protection des enfants sont coiffées de bonnets rouges traditionnels.
COMMENT SE RENDRE À LA TOKYO TOWER ?
On peut se rendre à la Tokyo Tower depuis les stations de métro Shibakoen et Onarimon desservies par la ligne Mita Line ou depuis la station de métro Akabanebashi desservie par la ligne de métro Oedo.
10. Photographier les cerisiers en fleurs au Shinjuku Gyoen
Il n’y a pas meilleur endroit à Tokyo pour observer les cerisiers en fleurs que le Shinjuku Gyoen, un vaste jardin impérial de 58 hectares. Le Shinjuku Gyoen est constitué de trois jardins : japonais bien sûr, mais aussi anglais et français. Le jardin japonais se compose d’agréables étangs disposés de part et d’autre d’allées serpentant entre les cerisiers et autres arbres fleuris. Il suit parfaitement les codes paysagers japonais traditionnels avec notamment son pavillon en bois, aussi appelé le Pavillon Taïwan. Le jardin anglais se distingue par ses larges pelouses légèrement vallonnées où les japonais et les visiteurs apprécient leur pique-nique. Enfin, le jardin français, de taille plus petite, se dessine par des allées symétriques accueillant une roseraie.
COMMENT SE RENDRE AU SHINJUKU GYOEN ?
La gare de Shinjuku est desservie notamment par les lignes JR Yamanote, Chūō-Sōbu Line, et Chūō Line, les lignes de métro Marunouchi Line et Oedo Line ainsi que le Narita Express (train direct depuis/vers l’aéroport de Narita).
11. Observer le carrefour le plus fréquenté du monde
Dès que le feu passe au vert, ce sont des centaines de piétons (voire même des milliers aux heures de pointe) qui traversent le fameux carrefour de Shibuya, considéré comme le plus fréquenté du monde, au cœur d’un quartier moderne où les tours d’acier touchent presque le ciel et les néons multicolores hypnotisent les passants. Pour admirer ce rythme effréné vue d’en-haut, rendez-vous au Starbucks Tsutaya ou au dernier étage du centre commercial Mag’s Park. La plateforme du Shibuya Sky, la plus haute tour du quartier, offre une vue à 360° pour un tarif plus élevé.
La foule se disperse ensuite dans les grandes artères commerciales de Shibuya dont l’une des plus connues, Center-Gaï, concentre bon nombre de boutiques de modes, des zones d’arcades, de karaoké et de restaurants rapides. Entre néons luminescents et flot de passants incessant, Shibuya est un quartier incontournable, symbole du Tokyo moderne et populaire.
COMMENT SE RENDRE À SHIBUYA ?
La gare de Shibuya est desservie par la ligne JR Yamanote, les lignes de métro Ginza, Fukutoshin, Hanzomon et la ligne de train local Tōyoko.
12. Vivre une expérience immersive au musée TeamLab Planets
Depuis 2018, le musée TeamLab Planets s’impose parmi les musées les plus incontournables de Tokyo grâce à son avant-gardisme et son innovation. Il ne s’agit pas d’un musée d’art mais véritablement d’une expérience digitale proposant six univers répartis sur deux mondes (le monde de l’eau et le monde du jardin). Sensoriel, énigmatique et fantastique, dans chaque univers le corps ne fait plus qu’un avec son environnement, que ce soit aux confins d’une galaxie féérique ou dans un jardin d’orchidées flottantes. Le corps est donc totalement immergé et suit un parcours déterminé à la découverte de ces différents univers.
Quelques règles sont à respecter comme l’interdiction de porter des chaussures (il faudra aussi enlever ses chaussettes), des lockers gratuits sont à disposition. Il est également conseillé de porter un vêtement qui remonte facilement jusqu’aux genoux (on est amené à marcher dans l’eau) et d’éviter de porter une jupe ou une robe (jeux de miroirs au sol dans certains univers). Le billet d’entrée se réserve plusieurs semaines à l’avance sur le site TeamLab Planets. Il faut bien évidemment respecter son jour et son créneau horaire de visite. L’entrée coûte 3 500 yens (soit 23 euros) par personne.
COMMENT SE RENDRE AU MUSÉE TEAMLAB PLANETS ?
La station Shin-Toyosu est la plus proche du musée TeamLab Planets. Elle est desservie par la ligne de métro aérien Yurikamome.
13. Se promener dans les jardins impériaux
Le jardin de l’est du Palais Impérial constitue l’un des plus grands parcs de Tokyo aux côtés de Ueno Park et Shinjuku Gyoen. Il accueillait autrefois le château d’Edo (ancien nom de la capitale de 1603 à 1868) dont les vestiges et les douves sont toujours visibles. Aujourd’hui, le jardin de l’est (ou Kokyo Higashi Gyoen en japonais) est situé en plein cœur de la ville à proximité de la gare de Tokyo et entouré d’immenses gratte-ciels tout autour. Véritable poumon vert, il est très apprécié pour une longue promenade mais aussi pour admirer les quelques cerisiers dont les fleurs commençaient à éclore lors de ma venue. Si le jardin est en accès libre et gratuit, la résidence de l’Empereur se découvre sur visite guidée uniquement à réserver à l’avance.
COMMENT SE RENDRE AU JARDIN IMPÉRIAL ?
Le jardin impérial est situé à proximité de la gare de Tokyo, la plus grande de la ville, desservie notamment par les lignes JR Yamanote, Chūō Line, Keiyō Line et Sōbu Line la ligne de train local Keihin-Tōhoku, les lignes de métro Marunouchi Line mais aussi les nombreuses lignes de train Shinkansen (équivalent TGV). La station de métro Otemachi permet également de se rendre au jardin impérial plus rapidement, elle est desservie par les lignes de métro Marunouchi Line, Hanzomon Line, Chiyoda Line, Tozai Line et Mita Line.
14. S’offrir la plus belle vue sur Tokyo gratuitement
Nul besoin de dépenser des dizaines d’euros pour accéder au dernier étage d’un gratte-ciel et admirer la vue puisque le Tokyo Metropolitan Government Building offre le plus beau panorama sur Tokyo gratuitement. Du dernier étage de la tour sud, on peut observer une vue à 360° sur toute la ville qui s’étend par temps dégagé, jusqu’au Mont Fuji. L’attente ne dure en général pas plus de 30 minutes pour prendre l’ascenseur qui conduit à 202 mètres de hauteur en moins de 5 minutes. La vue s’admire depuis le 45ème étage de la tour derrière de larges baies vitrées. L’observatoire est ouvert tous les jours (sauf le 3ème mardi du mois) de 9h30 à 22h ce qui permet d’admirer le panorama au coucher du soleil.
COMMENT SE RENDRE AU TOKYO METROPOLITAN GOVERNMENT BUILDING ?
Le Tokyo Metropolitan Government Building se situe dans le quartier de Shinjuku à l’est de Tokyo. La gare de Shinjuku est l’une des plus grandes de la ville et est desservie notamment par les lignes JR Yamanote, Chūō-Sōbu Line, Chūō Line, les lignes de métro Marunouchi Line et Oedo Line mais aussi le Narita Express (train direct depuis/vers l’aéroport de Narita).
15. Balade architecturale à Roppongi Hills
Roppongi Hills est un vaste complexe architectural datant de 2003 et composé entre autres d’une tour haute de 54 étages appelée la Mori Tower. L’idée de son concepteur, Minoru Mori, était de créer un lieu unique intégrant tous les services nécessaires à la vie quotidienne des habitants. On retrouve donc à Roppongi Hills des appartements, des bureaux, des restaurants, des magasins, un musée, un cinéma, un hôtel de luxe, un amphithéâtre de plein air et bien d’autres bâtiments qui forment une mini-ville dans la ville.
Sur les 53ème et 54ème étages de la tour Mori se trouve le musée d’art contemporain Mori ainsi qu’une plateforme d’observation sur la ville. Au pied de la tour, le jardin Mori suit les codes traditionnels et authentiques du paysagisme japonais. Les cerisiers en fleurs, les arbres et le petit étang tentent d’offrir un petit coin de verdure au milieu de ces constructions de verre et d’acier. Enfin, une créature étrange siège sur l’esplanade du complexe, il s’agit d’une réplique de la sculpture Maman, une araignée géante réalisée par Louise Bourgeois en hommage à sa mère.
COMMENT SE RENDRE À ROPPONGI HILLS ?
La Roppongi Station est desservie par les lignes de métro Hibiya Line et Oedo Line.
Conseils pratiques pour visiter Tokyo
Visiter Tokyo avec un JR Pass
Qu’est-ce qu’un JR Pass ?
Le JR Pass est une carte de transport valable sur la quasi-totalité du système ferroviaire japonais. Il est exploité par la société Japan Railway (JR). Un JR Pass est valable pour une durée de 7, 14 ou 21 jours uniquement pour les ressortissants non-japonais. Il se commande en ligne et on peut le recevoir à domicile ou le récupérer directement au Japon (aéroport ou hôtel).
Combien coûte un JR Pass ?
Les prix varient en fonction de la durée, soit 207 € pour 7 jours, 329 € pour 14 jours et 419 € pour 21 jours. Le JR Pass est relié au passeport de son détenteur. Cela signifie qu’il s’agit d’un JR Pass par personne donc si vous perdez votre JR Pass vous ne pourrez pas en racheter un autre tant qu’il n’a pas atteint sa date d’expiration.
Où est valable le JR Pass à Tokyo ?
A Tokyo, le JR Pass est notamment valable sur la ligne JR Yamanote et sur certaines lignes de train locales. Néanmoins, il ne permet pas d’emprunter les lignes de métro pour lesquelles une carte Suica est nécessaire. Le JR Pass est aussi valable sur certaines lignes de train Shinkansen (trains à grande vitesse).
Toutes les informations sur le JR Pass sont disponibles sur ce site.
Visiter Tokyo avec une carte Suica
Qu’est-ce qu’une carte Suica ?
La carte Suica fait partie des cartes IC valables dans toutes les grandes villes du Japon que ce soit dans le métro, le bus ou le tramway.
Où se procurer une carte Suica ?
La carte Suica s’achète auprès des stations de train JR East, aux aéroports de Tokyo et aux distributeurs automatiques dans les stations de métro. Une caution de 500 yens est demandée et récupérable à la fin du séjour uniquement auprès des points de vente JR East ou à l’aéroport de Narita.
Comment recharger les cartes Suica et Pasmo ?
Les cartes IC sont des cartes prépayées. Le montant d’un trajet est directement débité de la carte lorsqu’on sort du bus ou du métro. En effet, le transport au Japon se paye à la distance parcourue. On scanne la carte Suica à l’entrée et la sortie. Pour la recharger, il suffit de se rendre aux bornes présentes dans toutes les stations de métro et certaines stations de bus. Les bornes sont traduites en anglais. Attention, le paiement se fait uniquement en espèces.
Où est valable la carte Suica à Tokyo ?
Les cartes IC sont valables sur tout le réseau de métro et de bus de Tokyo y compris sur les lignes JR. En cas de doute, cherchez le logo IC sur les bornes d’accès, s’il n’est pas présent, c’est que la carte n’est pas valable.
Comment arriver à Tokyo ?
Se rendre à Tokyo en avion
Tokyo dispose de deux aéroports internationaux : Narita et Haneda. Depuis l’Europe, des vols directs desservent Tokyo depuis Paris, Londres, Rome, Francfort ou encore Istanbul. Il faut compter en moyenne 15h de vol direct depuis Paris. Tokyo est très bien relié au reste de l’Asie avec des vols vers/depuis la Chine (Hong Kong, Shanghai…), la Thaïlande (Bangkok), le Vietnam (Hanoï), les Philippines (Manille), Taïwan (Taipei), la Corée du sud (Séoul)…
Se rendre au centre-ville de Tokyo depuis l’aéroport de Narita
Depuis l’aéroport de Narita, on peut rejoindre le centre de Tokyo en bus via deux options. Tout d’abord, il existe le service Airport Limousine Bus qui dessert les principaux hôtels de la ville et que l’on peut emprunter même sans séjourner dans les hôtels en question. Son coût est de 3 100 yens (21 euros) pour un aller simple par personne. Ensuite, les Tokyo Shuttle, exploités par Keisei, desservent la gare de Tokyo pour un coût de 1 000 yens (environ 7 euros) pour un aller-simple par personne. Ils circulent notamment de nuit.
Pour les détenteurs d’un JR Pass, l’option la plus économique consiste à prendre le Narita Express (inclus dans le JR Pass), qui effectue la liaison entre l’aéroport et les grandes gares de la ville (Tokyo, Shinjuku, Shibuya, Ikebukuro, Shinagawa et Yokohama). Attention, la réservation d’un siège est obligatoire pour emprunter le Narita Express (même pour les détenteurs du JR Pass). On peut réserver son siège auprès des guichets JR au moment de récupérer son JR Pass ou auprès des automates situés sur les quais. Pour les non-détenteurs du JR Pass, l’aller-retour en Narita Express revient à 4 000 yens (environ 27 euros).
Pour les non-détenteurs de JR Pass, les lignes de train Sky Access Express et Skyliner desservent également l’aéroport de Narita. Le Sky Access Express dessert Asakusa et Shinagawa tandis que le Skyliner dessert Nippori et Ueno. Comptez une vingtaine d’euros pour un aller simple dans les deux cas.
La dernière option pour rejoindre le centre-ville depuis l’aéroport de Narita consiste à prendre le taxi agréé par l’aéroport. Les tarifs sont donc fixés à l’avance et consultables sur le site de l’aéroport. Ils diffèrent en fonction de la zone de destination.
Se rendre au centre-ville de Tokyo depuis l’aéroport de Haneda
Depuis l’aéroport de Haneda, on peut emprunter le monorail (inclus dans le JR Pass) qui effectue le trajet jusqu’à Tokyo avec terminus en gare de Hamamatsucho d’où une correspondance est possible avec la ligne JR Yamanote. Pour les non-détenteurs d’un JR Pass, le coût d’un aller est de 500 yens (3,40 euros). Une autre ligne de train appelée le Keikyu Airport Express permet de rejoindre la gare de Shinagawa desservie également par la ligne JR Yamanote. Un aller simple coûte 410 yens (2,79 euros).
En bus, l’Airport Limousine dessert les principaux hôtels et gares des grands quartiers de Tokyo. Le temps de trajet est donc très variable ainsi que son coût qui dépend de votre destination. Comptez minimum 900 yens (6 euros) pour le quartier de Ginza et jusqu’à 1 250 yens (8,50 euros) pour le quartier de Shinjuku.
Une course en taxi depuis l’aéroport de Haneda jusqu’au centre de Tokyo coûte entre 6 000 et 11 000 yens (entre 40 et 75 euros).
Se rendre à Tokyo en train
La gare de Tokyo, de Shinagawa ou encore de Shinjuku sont desservies par les trains à grande vitesse Shinkansen depuis les grandes villes du Japon comme Osaka, Kyoto, Nigoya… Le JR Pass est valable sur ces trains à l’exception des Shinkansen Nozomi et Mizuho. Il est préférable de réserver son siège sur ces trains car ils peuvent être bondés lors des périodes de fortes affluences.
Tokyo est aussi facilement accessible depuis d’autres villes du Japon comme Nikko, Yokohama, Kamakura, Hakone, le Mont Fuji… Attention, certains trains ne seront peut-être pas valables avec le JR Pass. Pour en être sûr.e, l’application Japan Travel Official permet d’indiquer la possession d’un JR Pass (ou autre carte de réduction) et affiche seulement les trains valables avec celui-ci. Autrement, on peut également demander à un agent en gare.
Se rendre à Tokyo en bus
Avec un système de train des plus performants au monde, on ne pense pas souvent à prendre le bus pour se rendre à Tokyo. Pourtant, il existe quelques liaisons interrégionales comme c’est le cas pour se rendre à Kyoto (possible en bus de nuit) ou au Mont Fuji (depuis la gare de Shinjuku). Une fois de plus, l’application Japan Travel Official est l’allié parfait pour trouver le meilleur itinéraire pour se rendre à Tokyo.
Comment se déplacer à Tokyo ?
Se déplacer en métro et en train local
La ville de Tokyo compte pas moins de 280 stations et 13 lignes de métro gérées par deux compagnies différentes (9 par Tokyo Metro et 4 par Toei). Ce réseau de métro est complété par des lignes de train local (pour la plupart exploitées par JR). Les principaux hubs de transports de Tokyo sont la gare de Tokyo, Shinjuku, Shinagawa ou encore Ueno. Il est très simple de se repérer dans le métro de Tokyo, les indications sont traduites en anglais (sur les quais ou dans la rame) et les sorties sont toujours indiquées (par des panneaux jaunes). Un trajet en métro se paye à la distance, on badge ainsi la carte Suica (ou autre pass transport) à l’entrée et à la sortie de chaque trajet. Si vous ne disposez pas d’assez de crédit sur votre carte Suica, il est possible de la recharger sur les bornes (ou demander de l’aide au personnel).
Si vous n’êtes pas détenteur/trice d’une carte Suica, il est possible d’acheter un pass métro valable pendant 24h, 48h ou 72h sur les lignes des deux compagnies. Pour se repérer facilement dans le métro tokyoïte, utilisez l’application Japan Official Travel (qui indique aussi les trains locaux, à grande vitesse, les bus, les tramways…) ou bien Google Maps. Le système de métro de Tokyo est l’un des plus performants au monde : les arrêts et les pannes se font (très) rares. Chaque ligne dispose de sa propre couleur et chaque station d’une lettre et d’un chiffre.
Se déplacer en taxi
Une course en taxi coûte en moyenne 500 yens (3,42 euros) pour le premier kilomètre puis 100 yens (0,68 euros) par kilomètre suivant.
Quand partir à Tokyo ?
Les deux meilleures périodes pour visiter Tokyo sont certainement le printemps, notamment lors de la floraison des cerisiers “sakura” (entre mi-mars et début avril) et l’automne lorsque les érables revêtent leur couleur rouge “momiji” (entre mi-novembre et début décembre) . Mais elles sont aussi les plus touristiques et les moins abordables.
En dehors de ces périodes, la haute saison touristique s’étend de juin à septembre puisque le climat est agréable mais les hautes températures et surtout l’humidité sont à prendre en considération. Tout comme en France, l’hiver est très froid et nuageux à Tokyo, il s’agit également de la basse saison touristique. Finalement, les mois de mai et octobre sont envisageables pour un voyage à Tokyo grâce à une affluence touristique modérée et une météo qui reste encore très agréable.
Combien de temps pour visiter Tokyo ?
Il n’y a pas vraiment de durée idéale pour visiter Tokyo. Il est possible d’y séjourner 3, 5, 7 voire même 10 jours tellement la ville est grande, sans compter les nombreuses excursions possibles à la journée. Généralement, les voyageurs consacrent une moyenne de 4 jours mais cela peut varier en fonction de vos goûts et de vos envies. Dans mon cas, j’ai consacré 5 jours à la visite de Tokyo et 2 jours pour les excursions (au Mont Fuji puis à Nikko) pour un total de 7 jours sur place ce qui était pour moi la durée idéale. Mon conseil serait de faire une liste des choses que vous souhaitez absolument voir à Tokyo afin de déterminer la durée de votre séjour dans la capitale.
Où loger à Tokyo ?
Selon moi, les endroits stratégiques pour se loger à Tokyo sont les alentours de Shinjuku (Shibuya inclus) et de la gare de Tokyo (avec Ginza, Shimbashi…) qui sont très bien desservis par les transports en commun dans/autour de la ville et vous feront gagner du temps. Ce sont également des quartiers dynamiques où l’offre d’hébergement et de restaurants est dense. Si vous possédez un JR Pass, essayez de loger proche d’une station de la ligne JR Yamanote, cette ligne circulaire fait le tour des principaux quartiers de la ville.
Continuons le voyage au pays du Soleil levant, consultez les autres articles :
- Excursion d’une journée au mont Fuji depuis Tokyo
- Depuis Tokyo : les immanquables de Nikko en un jour
- Itinéraire de 4 jours pour visiter Kyoto
- Visiter Nara en 1 jour : les choses à ne pas manquer
- Itinéraire de 24h à Osaka
- Visiter le château de Himeji : guide pratique
- Les essentiels de Kobe en un jour
- Itinéraire de 2 semaines pour un premier voyage au Japon
Laisser un commentaire