VISITER HOI AN ET SES ALENTOURS EN 5 JOURS
Avant d’être reconnue comme la ville la plus charmante du Vietnam, Hoi An fut longtemps un important port maritime d’Asie du sud-est laissant entrer des marchands venus des quatre coins du monde. Hoi An s’est donc construite au gré de multiples influences à la fois chinoises, japonaises, portugaises, françaises… qui lui confèrent son charme et son caractère unique au monde. Préservée miraculeusement des guerres, la vieille-ville de Hoi An semble figée dans le temps. Aujourd’hui, on apprécie se promener dans ses ruelles pavées et colorées où la plupart des bâtiments datent de plusieurs siècles. Son nom signifie “lieu de rencontre paisible” et il n’y a pas de doute là-dessous, Hoi An est véritablement un lieu de rencontre culturelle, un saut dans le passé dans un cadre exceptionnel conjugué à une atmosphère douce et reposante. Vous l’aurez compris, visiter Hoi An est une expérience unique à vivre lors d’un voyage au Vietnam.
5 jours à Hoi An : que voir, que faire ?
Hoi An fait partie de ce trio de villes incontournables du centre du Vietnam aux côtés de Hué et Danang. Elle est donc un point de chute idéal pour explorer la région. Si la vieille-ville de Hoi An ne nécessite guère plus de deux jours pour être visitée, il existe de nombreux lieux et activités à découvrir aux alentours. C’est pourquoi j’ai consacré 5 jours à cette étape à Hoi An. Cela peut sembler beaucoup mais vous serez étonné de voir la quantité de choses à voir et à faire. Cet article vous présente donc les choses à ne pas manquer à Hoi An, une ville coup de cœur de mon voyage au Vietnam.
Visiter les monuments emblématiques de la vieille-ville
Étendue sur quelques rues seulement, la vieille-ville de Hoi An est classée au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1999 et fait l’objet d’une réglementation stricte pour préserver son architecture singulière. La circulation motorisée est d’ailleurs interdite une bonne partie de la journée, la rendant très agréable à explorer à pied. Colorée, charmante et paisible, la vieille-ville est une explosion de couleurs vives grâce à ses centaines de façades de maisons anciennes construites pour la plupart entre le 15ème et le 19ème siècle et ses multiples lanternes qui flottent dans les airs et égayent les devantures des boutiques.
Hoi An est aussi un berceau culturel et historique, témoin de son passé en tant que carrefour commercial pendant des millénaires. On retrouve ainsi de nombreux édifices historiques comme les maisons anciennes, les maisons communales et les salles d’assemblée, superbement préservées. Si certains sites de la vieille-ville sont gratuits, 22 d’entre eux nécessitent un ticket d’entrée. Vous devrez alors vous procurer un carnet de 5 tickets auprès de l’un des points de vente de la vieille-ville pour pouvoir les visiter. Le carnet est valable pendant toute la durée de votre séjour. Si vous visitez plus de 5 sites, vous devez acheter un autre carnet de tickets. Un carnet coûte 150 000 dongs (environ 6 euros), utilisés par la ville pour rénover les sites historiques de Hoi An.
Les points de vente sont parsemés un peu partout dans la vieille-ville, ils vous fourniront également un plan. En théorie, le carnet de tickets est obligatoire pour visiter la vieille-ville même si vous ne souhaitez pas visiter les sites mais les contrôles sont peu fréquents et il est parfois possible de négocier.
Mes 10 coups de cœur dans la vieille-ville de Hoi An
La vieille-ville de Hoi An est un musée à ciel ouvert. Il y a tellement à voir et à visiter que l’on s’y perd un peu. J’ai récapitulé mes visites préférées dans ce top 10 de mes coups de cœur.
1. Le pont japonais
Emblème de la ville, le pont japonais a été construit dans les années 1590 par la communauté japonaise afin d’établir une voie de communication avec le quartier chinois de l’autre côté de la rivière. Erigé entièrement en bois, il est un mélange de style vietnamien et japonais. Devant chacune des entrées du pont se trouve des statues : d’un côté des signes et de l’autre de chiens.
Pendant des siècles, Hoi An fut l’un des principaux ports d’Asie du sud-est et vit arriver des navires en provenance de nombreux pays et notamment de Chine. Dès le 17ème siècle, les Chinois créèrent des salles d’assemblée par canton dans lesquelles des réunions étaient organisées afin de commercer, de faire perdurer les traditions chinoises et de tisser des liens avec sa communauté. Ces salles d’assemblée, aussi appelées maisons commes, sont toujours présentes à Hoi An et fréquentées par la communauté chinoise de la ville.
2. La salle d’assemblée de la congrégation chinoise de Fujian
La salle d’assemblée du canton de Fujian est la plus imposante et la plus grande maison communale chinoise de la ville. La majestueuse triple porte donne accès à une vaste cours donnant sur le temple de Phuc Kien. En effet, bien qu’à l’origine il s’agissait d’une salle de réunion, les commerçants maritimes chinois du canton Fujian décident plus tard de la transformer en temple dédié à la déesse de la Mer.
3. La salle d’assemblée de la congrégation chinoise de Canton
Aussi appelée la maison de Quang Trieu, la salle d’assemblée de la congrégation chinoise de Canton possède une jolie cour intérieure où domine une statue en mosaïque représentant un dragon et une carpe. L’autel principal est dédié à Quan Cong, un ancien général chinois de la dynastie Han, très estimé et symbole de loyauté. À l’arrière se cache un paisible jardin.
4. L’ancienne maison Tan Ky
Classée monument historique depuis 1985, la maison Tan Ky a été construite il y a plus de deux siècles et appartient depuis toujours à la même famille (sept générations). La maison est de style japonais et chinois. Très bien préservée comme figée dans le temps, il s’agit pourtant de la plus vieille maison ancienne de Hoi An.
5. L’ancienne maison Phung Hung
Elle aussi classée parmi les monuments historiques du Vietnam, l’ancienne maison Phung Hung est un mélange d’influences chinoises, vietnamiennes et japonaises appartenant à la même famille depuis huit générations. Située à deux pas du pont japonais, elle détient une architecture typique des maisons de marchands du 18ème siècle de Hoi An.
6. La chapelle de la famille Tran
La chapelle de la famille Tran a été construite par l’un des membres de la famille en 1802 et est dédiée au culte de leurs ancêtres. L’arrière de la bâtisse présente une collection de pièces de monnais, de vases et de vaisselles héritée de la famille Tran.
7. La chapelle de la famille Nguyen Trang
Si les pans de bois lui donnent un caractère austère, l’intérieur de la chapelle de la famille Nguyen Tuong contient des objets et reliques remarquables appartenant à la famille. Créé en 1806, la chapelle est cachée dans une ruelle étroite derrière la maison Phung Hung.
8. La pagode Phap Bao
La pagode Phap Bao (ou pagode Phac Hat) est située à l’extérieur de la zone piétonne de Hoi An. Sa façade extéirueure se distingue par sa couleur jaune vive, ses sculptures de serpents et ses fresques peintes. Le jardin est une parenthèse de verdure où la végétation côtoie des représentations de Lady Buddha.
Les maisons communales sont des édifices typiques de Hoi An ayant pour fonction de lieux de rencontre des membres de la communauté ou bien de lieux de culte. La vieille-ville de Hoi An en dénombre deux.
9. La maison communale de Minh Huong
Construite au 17ème siècle, cette maison communale a été édifiée par des chinois souhaitant la dédier au culte des ancêtres du village de Minh Huong. D’architecture typique, la maison s’inspire de styles européens et orientaux. Elle a été rénovée à de nombreuses reprises et sert aujourd’hui encore de lieu de culte.
10. La maison communale de Cam Pho
La maison communale de Cam Pho est construite selon la caractère chinois “Quốc” qui signifie “pays”. À l’origine, la maison était dédiée au culte du dieu du village avant de s’étendre à celui des ancêtres du village. La porte d’entrée jaune conduit à une vaste cour boisé délimitée par des salles latérales et un hall principal. Si la maison a été édifiée au 15ème siècle, son apparence actuelle date de rénovations ayant eu lieu au 19ème siècle.
Se promener au bord du fleuve Thu Bon
Située à l’embouchure du fleuve Thu Bon, Hoi An se prête à une jolie promenade romantique et paisible le long de ses quais pour apprécier la vieille-ville au fil de l’eau. Le fleuve est enjambé par de nombreux ponts permettant de relier les petites îles de Hoi An. En journée, les eaux sont bien calmes. Toutefois, les bateaux à rames affluent par dizaines à la fin d’après-midi lorsque le soleil commence à se coucher pour se préparer à un spectacle lumineux.
Admirer Hoi An de nuit
Hoi An offre un visage différent à chaque heure de la journée. Lorsque la nuit commence à tomber, les lanternes de la vieille-ville s’illuminent que ce soient dans les ruelles, dans les vitrines et sur les bateaux à rames. Chaque soir est un spectacle de lumière à Hoi An, une atmosphère bien différente et un souvenir mémorable.
Visiter le sanctuaire de My Son
Un peu d’histoire
Le sanctuaire de My Son est le vestige le plus remarquable du royaume Champa. Selon les archéologues, il a été fondé au 4ème siècle mais les éléments observables aujourd’hui datent du 7ème au 13ème siècle. My Son était la capitale politique et religieuse de ce royaume perdu dont la religion principale est l’hindouisme. La plupart des temples sont dédiés au dieu Shiva ou aux rois du royaume Champa. Si l’on dit que la civilisation s’est éteinte au début du 18ème siècle, elle fait tout de même aujourd’hui partie d’une des 54 ethnies présentes au Vietnam. La population Cham n’excède pas les 100 000 individus et s’est répandue dans d’autres pays d’Asie du sud-est.
En partie détruit par les bombardements américains lors de la guerre du Vietnam, c’est un français, Henri Parmentier qui entrepris la réhabilitation des lieux à la fin du 19ème siècle, redonnant vie à une vingtaine de temples sur les 70 qui existaient à l’origine. Le sanctuaire de My Son est classé au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1999 pour son héritage culturel hindoue et son empreinte historique en Asie du sud-est.
Que visiter dans le sanctuaire de My Son ?
Les vestiges du sanctuaire de My Son sont répartis en huit groupes nommés par des lettres d’après les travaux réalisés par les archéologues. Très peu d’indications sont données sur le site, la présence d’un guide est donc conseillée pour mieux connaître les spécificités de chaque temple hindou. En effet, plusieurs styles Cham évoluant au fil des dynasties successives, ont été remarqués par les chercheurs. Ceci ajoutant davantage de représentation et de compréhension sur cette civilisation d’un temps révolu.
Comment se rendre au sanctuaire de My Son depuis Hoi An ?
My Son se situe à 55 km à l’ouest de Hoi An. Pour aller au sanctuaire de My Son, on peut soit réserver un minibus (avec ou sans guide inclus) auprès de son hébergement ou en ville, soit louer un scooter et s’y rendre par ses propres moyens (la route n’est pas en très bon état). Le trajet dure en moyenne 1h. Arrivé sur le parking, il faut ensuite acheter son ticket d’entrée, marcher quelques minutes pour prendre la navette (gratuite) jusqu’au site principal. Le trajet en navette dure une dizaine de minutes.
À savoir avant de visiter le sanctuaire de My Son
Le sanctuaire de My Son n’étant pas très étendu, comptez environ 2h de visite en autonomie. Le ticket d’entrée coûte 150 000 dongs (soit environ 6 euros). Le site est ouvert tous les jours de 6h à 17h. Le sanctuaire de My Son est très fréquenté surtout le matin avec l’arrivée des groupes en tour organisé. Il vaut mieux privilégier une visite avant 9h ou en fin d’après-midi.
Faire une balade en bateau panier au Coconut village
Le Coconut Village se situe dans la campagne à 5 km à l’est de la vieille-ville d’Hoi An. Son vrai nom est Cam Thanh Coconut Village. Les habitants du village exercent de nombreux métiers artisanaux, tels que le tissage de filets de pêche, la fabrication de paniers en bambou, la production d’objets en noix de coco ou encore la construction de maisons en bois de palmier. Ils vivent donc principalement de l’agriculture et de la pêche mais également du tourisme. En effet, l’attraction touristique la plus connue est la forêt de cocotiers de Bay Mau et ses nombreux canaux navigables, aussi surnommée « le petit delta du Mékong », sur laquelle on peut naviguer à bord de bateau-panier. Ces étranges embarcations sont faites à base de bambou et flottent à travers la forêt dense de cocotiers. Une expérience à la fois dépaysante et originale que l’on ne peut vivre qu’à Hoi An.
Participer à un cours de cuisine vietnamienne
Souvent combiné à une balade en bateau-panier, un cours de cuisine vietnamienne est proposé par les écoles de cuisine situées à Cam Thanh ou à Hoi An. Lors d’une session de cuisine de quelques heures, on apprend à cuisiner les plats emblématiques de la gastronomie vietnamienne que sont les rouleaux de riz cuits à la vapeur, les crêpes de riz, la soupe de nouille Pho ou encore la soupe sucrée de tapioca au lait de coco. Les cours de cuisine se font en groupe accompagné d’un.e chef.fe-professeur de cuisine pour un vrai moment de convivialité, et de gourmandise bien sûr !
Se détendre sur les plages de Hoi An
On l’oublie parfois mais Hoi An n’est qu’à 15 minutes de route des premières plages Cua Dai et An Bang situées à environ 5 km de la vieille-ville. Aujourd’hui de nombreux hôtels hauts de gamme voient le jour sur la côte faisant de Hoi An une destination balnéaire de plus en plus populaire. Pour vous rendre sur l’une des deux plages, louer un scooter, réservez un Grab (équivalent d’Uber) ou louez un vélo pour quelques euros seulement. La route depuis le centre-ville de Hoi An ne présente pas de grands dangers mais il faut rester tout de même vigilant.e.
Faire du shopping à Hoi An
Reconnue comme la capitale du prêt-à-porter, Hoi An possède quelques-uns des meilleurs tailleurs du pays qui se feront un plaisir de vous concevoir des vêtements sur-mesure pour un prix vraiment abordable. Outre la confection de vêtements, les boutiques de la vieille-ville vendent également les fameuses lanternes en soi, les chapeaux traditionnels vietnamiens, de la maroquinerie, des œuvres d’art locales et autres objets de collection. Hoi An est le centre du shopping, idéal pour ramener un souvenir local et artisanal du Vietnam.
Depuis Hoi An : excursion d’une journée à Danang
Située à seulement 1 heure de route de Hoi An, Danang est souvent délaissée par les voyageurs qui n’y voient pas un grand intérêt touristique. Pourtant, entre les buildings et les rues bondées de scooters, Danang possède des attraits touristiques qui méritent bien un détour. J’ai donc passé une journée à visiter quelques incontournables de la ville.
Que faire, que voir en un jour à Danang ?
Admirer le pont du Dragon
En centre-ville de Danang se trouve le fameux pont du Dragon, l’un des 6 ponts de la ville (d’où le surnom de Danang de ville des ponts). Ricochant au-dessus de la rivière Han, le pont permet de relier deux parties de la ville : à l’est le centre-ville et à l’ouest le quartier des plages. En effet, Danang est également une station balnéaire de renom dont les plages sont bordées d’hôtels luxueux. Tous les soirs de week-end à 21h, le pont du Dragon est la star d’un spectacle lumineux.
Visiter le musée Cham
Le deuxième incontournable du centre-ville de Danang est le musée Cham qui recèle la plus belle collection au monde dédiée aux vestiges du Royaume Champa. Tous les éléments présents dans le musée proviennent de fouilles archéologiques, on peut y observer des sculptures, d’anciens autels et des bustes de divinités provenant des principaux sites cham du pays. Ce musée fait écho au sanctuaire de My Son, capitale du royaume de Champa pendant près d’un millénaire dont il ne reste aujourd’hui que des ruines.
Visiter la pagode Linh Ung et Lady Bouddha
Sur la péninsule de Son Tra au nord de la ville, se trouve la plus grande statue de Lady Bouddha du Vietnam d’une hauteur de 67 mètres. A ses pieds, la pagode de Linh Ung est le plus grand site religieux de Danang (et aussi le plus visité) encastrée dans la montagne des singes face à la mer. Construite dans un style traditionnel vietnamien, la pagode de Linh Ung s’étend sur près de 20 hectares.
Comment se rendre à Lady Buddha ?
Pour se rendre à Lady Buddha et à la pagode Linh Ung, on peut passer par les services d’un taxi (ou Grab), d’un tour organisé avec guide ou s’y rendre par ses propres moyens en moto par exemple. La route longe les plages avant de s’engouffrer dans le lacet de virages de la montagne des singes. L’entrée est gratuite et le site est ouvert tous les jours de 6h à 21h. Le parking est également gratuit.
Explorer les montagnes de marbre
Dernier incontournable à ne pas manquer lors d’une journée à Danang, il s’agit des montagnes de marbre. Les vietnamiens les appellent Ngu Hanh Son, “les montagnes des cinq éléments” puisque chacune représenterait un élément (eau, bois, feu, métal et or). Les montagnes de marbre sont situées au sud de la ville. Elles peuvent se visiter en autonomie ou avec un guide. Pour accéder aux montagnes de marbre, il faudra soit gravir les 156 marches, soit emprunter l’ascenseur (moyennant 15 000 dongs, soit 60 centimes). L’entrée au site coûte 40 000 dongs (environ 1,55 euros) ouvert tous les jours de 6h à 17h.
Que voir aux montagnes de Marbre ?
La seule montagne accessible aux visiteurs est la montagne de Thuy Son (montagne de l’eau) sur laquelle sont présents de nombreux sites à ne pas manquer.
Au cœur de la montagne, les grottes ont été transformées en lieu de culte bouddhiste ou hindoue. La grotte Am Phu est la plus impressionnante d’entre elles avec ses ses 302 m de profondeur. Elle est une représentation de l’enfer puisque l’on peut descendre près de 9 étages en référence aux 9 étapes du purgatoire. La grotte de Van Thong un peu plus loin, permet d’accéder à l’un des plus beaux points de vue sur les montagnes de marbre et sur la ville qui s’est construite tout autour. Enfin, la grotte Huyen Khong est éclairée par des faisceaux de lumière naturelle. L’entrée de la grotte est gardée par des statues de mandarins. Cette grotte a notamment servi de poste de commandement aux révolutionnaires vietnamiens face à l’envahisseur français puis aux américains lors de la guerre du Vietnam.
La montagne de Thuy Son est aussi parsemée de pagodes comme la pagode Xa Loi reconnaissable à sa tour de 7 étages dont l’intérieur renferme près de 200 statues de Bouddha et la pagode Tam Thai édifiée au 17ème siècle.
Le clou de la visite est le point de vue de Vong Giang Dai aux dernières lueurs du jour. D’autres points de vue offrent de jolis panoramas comme celui de Vong Hai Dai ou encore le sommet de la montagne de Dinh Thuong Thai.
Comment se rendre à Danang depuis Hoi An ?
Hoi An est située à 30 kilomètres au sud de Danang. On peut s’y rendre par taxi ou par voiture privée (réservée via son hébergement ou sur le site 12.go.asia). Le trajet dure environ 1 heure. De nombreux tours en groupe ou privé sont également organisés au départ de Hoi An pour visiter Danang à la journée. Ils se réservent sur internet ou auprès des agences de voyage locales de Hoi An.
Informations pratiques pour visiter Hoi An
Comment se rendre à Hoi An ?
La ville de Danang est bien souvent la porte d’entrée de tous les voyageurs à destination de Hoi An. L’aéroport de Danang dessert des destinations nationales (Ho Chi Minh City et Hanoï notamment) et internationales en provenance de Thaïlande, de Malaisie, de Singapour… Pour se rendre à Hoi An depuis l’aéroport de Danang, il faut prendre un taxi (les compagnies Mai Linh Taxi et Vinasun Taxi sont à privilégier) ou un Grab (équivalent de Uber). Il est également possible d’effectuer le trajet en minibus réservable sur 12.go.asia ou après de la réception de son hébergement.
Pour se rendre à Hoi An en train, il faut également passer par la gare ferroviaire de Danang qui dessert notamment Hué (en 2h30), Ho Chi Minh City (une journée de trajet) ou encore Hanoï (plus de 16h).
Hoi An est aussi accessible en bus notamment depuis Hué. Comptez environ 4h de trajet et certaines liaisons font des arrêts touristiques en chemin aux montagnes de marbre et au col des Nuages. La compagnie Sinh Tourist a une très bonne réputation pour ce type de bus “open tour”.
Comment se déplacer à Hoi An ?
La vieille-ville de Hoi An est l’endroit idéal pour une promenade à pied ou à vélo. Une bonne partie de la journée est d’ailleurs interdite aux véhicules motorisés. Pour découvrir les alentours de Hoi An, pendez à utiliser Grab qui fonctionne exactement comme Uber, l’application est fiable et le prix de la course fixé à l’avance ce qui évite toute arnaque. Pour les plus longues distances depuis Hoi An, on peut aussi réserver un véhicule privé ou un minibus touristique depuis la réception de son hébergement ou en agence locale. De nombreux tours opérateurs organisent des excursions à la journée ou demi-journée depuis Hoi An. N’hésitez pas à demander des conseils à votre hébergement !
Quelle est la meilleure période pour visiter Hoi An ?
La meilleure période pour se rendre à Hoi An est de février à avril avec des températures douces et des pluies qui se font rares. A partir de mai, les températures avoisinent les 35°C jusqu’à septembre. La mauvaise période se situe entre octobre et novembre, caractérisée par des pluies diluviennes entraînant régulièrement des inondations à Hoi An à cette saison. Les mois de décembre et janvier sont corrects mais les températures encore un peu fraîches. Gardez en tête qu’il s’agit de tendances météorologiques mais ces informations peuvent différer en fonction des années. J’ai visité Hoi An à la mi-mars et j’ai bénéficié d’un magnifique temps ensoleillé avec des températures proches de 25°C.
Combien de temps pour visiter Hoi An ?
2, 4, 5 ou 7 jours sont nécessaires pour visiter Hoi An selon vos envies. J’ai rencontré beaucoup de voyageurs qui choisissent Hoi An comme une étape de quelques jours de repos avant de continuer leur voyage vers le nord ou le sud du Vietnam. Si vous disposez d’un temps limité, prévoyez au minimum 2 jours sur place (1 journée pour découvrir la vieille-ville et 1 journée d’excursion aux alentours). Avec 5 jours, j’ai eu le temps de faire tout ce qui est présenté dans cet article mais je n’ai pas eu le temps de me rendre dans les îles Cham, au village de poterie Thanh Ha ou de faire une balade à vélo dans les rizières. Il y a beaucoup à faire à Hoi An et ses alentours alors ne sous-estimez pas votre temps sur place !
Où loger à Hoi An ?
En logeant aux abords ou dans la vieille-ville, vous serez au cœur de l’ambiance à la fois douce et animée de Hoi An. Tous les sites majeurs sont alors accessibles à pied. De plus en plus de voyageurs choisissent également la zone en bord de mer ou en pleine campagne d’ Hoi An pour plus de tranquillité. Le seul inconvénient est le manque de transport en commun pour rejoindre ces zones depuis la vieille-ville. Vous devez donc vous déplacer en vélo ou scooter de location ou bien en Grab (équivalent Uber) depuis/vers votre hébergement.
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